Toutes et tous en grève féministe le 8 mars 2025,
Journée internationale de lutte
pour les droits des femmes
Nos luttes féministes contre l’extrême droite
L’extrême droite est et sera toujours l’ennemie des femmes et des minorités de genre. Les idées qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, les LGBTQIA+ phobies, le validisme, se banalisent.
Les extrêmes-droites sont aux portes du pouvoir, voire y accèdent partout dans le monde, à l’image de Trump aux États-Unis… Les femmes, les minorités de genre, les exilé·es en sont les premières cibles.
En France, même si le RN a édulcoré son programme, ses votes et ses pratiques sont toujours aussi discriminatoires envers les femmes, les minorités de genre et les personnes racisées. Les municipalités RN réduisent ou suppriment les subventions aux associations féministes et LGBTQIA+.
Nous dénonçons les propos racistes du ministre de l’intérieur, du premier ministre, etc;
Nous exigeons la régularisation et l’ouverture des guichets pour que tou·tes les immigré·es puissent rester ici.
Nous refusons l’abrogation du droit du sol à Mayotte, et la remise en cause de l’Aide Médicale d’État.
Pour protéger nos droits, contre les discriminations et les violences, combattons l’extrême droite et ses idées.
EN AMPLIFIANT NOS LUTTES FÉMINISTES, en imposant nos revendications pour l’égalité, la liberté et l’émancipation de toutes et tous, sur nos lieux de vie, de travail, d’étude, et dans la rue, NOUS FERONS RECULER L’EXTRÊME-DROITE !
Nos luttes féministes pour le droit à l’avortement : Le droit à l'avortement, durement conquis, est menacé voire attaqué aujourd’hui dans de nombreux pays (Pologne, Hongrie, Italie). En France, l'IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) est légalisée depuis 1975, nous fêtons cette année les 50 ans de cette conquête. La “liberté d’avorter” (et non le droit) est inscrite dans la Constitution depuis le mois de mars 2024. Mais l'accès à ce droit fondamental reste difficile pour de nombreuses femmes. Nous revendiquons :
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- Un accès garanti et égalitaire à l'avortement sur tout le territoire, avec le maintien et la réouverture des centres IVG de proximité.
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La suppression de la double clause de conscience spécifique à l'IVG, et une stricte application des lois pénalisant le délit d'entrave.
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- Des moyens financiers et humains accrus pour les services publics de santé et pour les associations œuvrant pour les droits des femmes et des minorités de genre.
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- Une véritable éducation sexuelle pour toutes et tous dans les établissements scolaires, comme le prévoient déjà les lois de 2001.
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- Un congé rémunéré totalement en cas d’IVG, d’au moins 3 jours, sans justificatif, pour les personnes concernées et/ou accompagnantes.
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- Une grande campagne nationale et internationale pour sensibiliser sur l’importance des droits reproductifs et de l’accès à des soins sûrs et gratuits.
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- L’inscription du droit à l’IVG dans la Charte européenne des droits fondamentaux, pour que ce droit soit protégé et respecté partout en Europe.
Nos luttes féministes pour l’égalité : Tous les services publics sont cassés : hôpital, école, EHPAD, justice, logement. Les femmes compensent cette carence auprès des enfants comme des plus âgé·es, des malades, au détriment de leur carrière, de leur autonomie financière, de leur santé. Elles assument la grande majorité des tâches domestiques et d'éducation des enfants, pendant que Macron en appelle à un « réarmement démographique » aux relents pétainistes et natalistes et que 40 % des hommes trouvent normal que les femmes s'arrêtent de travailler pour élever les enfant (HCE)
Nous revendiquons : à travail égal, salaire égal !
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- La réduction du temps de travail. 32h/semaine en jour, 30h/semaine en nuit !
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- L’égal accès , dès la formation initiale, à la promotion professionnelle et à tous les métiers,
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- Le respect des lois et des dispositifs relatifs à l’égalité professionnelle et salariale et des sanctions contre les employeurs qui ne respectent pas leurs obligations (à travail égal les femmes gagnent 15 % de moins que les hommes - Insee)
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- La suppression des inégalités qui persistent voire s’aggravent, entre les femmes et les hommes (20 % de femmes sans emploi le sont pour des raisons familiales, soit 4 fois plus que les hommes - Insee)
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- De véritables mesures pour le respect des lois et des dispositifs relatifs aux ambiances sexistes, et le aux violences sexistes et au harcèlement sexuel au travail,
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- Un droit à un congé parental strictement partagé entre parents et mieux rémunéré,
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- Le maintien d’un système de retraite par répartition, seul garant d’une solidarité collective juste. Et le maintien de compensations au moment de la retraite suite à des inégalités de carrières,
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- L'arrêt des politiques d'austérité qui entraînent la fermeture des hôpitaux et maternités de proximité mettant en danger la vie des femmes, que ce soit pour avorter, accoucher ou se soigner.
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- Des moyens pour accueillir dignement les femmes et minorités de genre victimes de violence , les écouter et mettre en œuvre des moyens de protection, l’application de l’ordonnance de protection, l’augmentation des moyens pour les associations qui accueillent ces personnes. ,
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- Un service public de la petite enfance et de la dépendance à la hauteur des besoins.
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- Une éducation dès le plus jeune âge à l'égalité des genres et des sexes.
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- Des droits nouveaux en terme de congés hormonaux
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- Des moyens pour la recherche concernant la santé des femmes
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- Des mesures à tous les niveaux des politiques publiques pour la prise en compte des questions de genre et de handicap.
Le droit d’être libres de nos choix vestimentaires, de nos corps, de vivre nos identités de genre et nos sexualités !
Retrouvons nous le samedi 8 mars :
- A 15h devant Monoprix pour soutenir les femmes palestiniennes avec la Vigie des Femmes en noir
- A 16h Place Bouchard pour une diffusion de tracts dans les rues et les commerces
- A 18h Place Saint Sauveur pour le départ de la manifestation