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3 décembre 2014

Solidaires, Unitaire, Démocratique

 


ENSEIGNEMENT 1er DEGRÉ :


ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES : le 4 décembre est le dernier jour pour voter !

 

Comme nous pouvions le prévoir, ce scrutin électronique et les difficultés qu'il pose pour voter conduisent à une participation très faible que l'administration ne manquera pas de souligner pour nier la représentativité des organisations syndicales.
Si vous n'avez pas encore voté, vous avez jusqu'à ce jeudi soir pour le faire. Nous vous joignons un tutoriel qui va vous aider à accomplir ce geste syndical fort : voter SUD Éducation.
SUD Education fait des vidéos : cliquez ici.

 


ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES DANS L’ÉDUCATION : SUD saisit la CNIL


La fédération SUD éducation dénonce l’organisation calamiteuse des élections professionnelles par le ministère de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Lire la suite


ENSEIGNANT-ES SPÉCIALISÉ-ES EXERÇANT EN SEGPA/EREA/ULIS : À TRAVAIL ÉGAL, HORAIRE ÉGAL, SALAIRE ÉGAL

 

Les enseignant-es spécialisé-es exerçant en SEGPA/EREA/ULIS, Professeurs des écoles, exercent dans le second degré.
Depuis l'origine, l'administration les a considérés comme des enseignant-es relevant des statuts du premier degré, avec des horaires aménagés progressivement à 21 heures.
Or, ces enseignant-es exercent dans le second degré, et dans les « décrets de 50 » encore applicables cette année, les horaires des enseignant-es du second degré sont de 18 heures pour les non agrégé-es. Ce qui signifie que depuis des années, les enseignant-es spécialisé-es font 3 heures supplémentaires non payées.


Les nouveaux statuts du second degré (décret 2014-940), sur lesquels nous avons développé une critique globale précisent à présent que les horaires de travail des enseignant-es spécialisé-es en SEGPA/EREA/ULIS sont de 21
heures (si cette précision est donnée maintenant, c'est bien qu'il y avait un problème). Ces horaires sont applicables à la rentrée 2015.
Il faut obtenir une révision de ce décret et, sur ce point au moins, faire admettre que les enseignant-es du second degré relèvent des horaires du second degré.


En attendant, il reste à récupérer les heures supplémentaires faites indûment, et cette récupération n'est possible que sur 4 ans (car il y a prescription des dettes de l’État au bout de 4 ans).
Notre but reste toujours le même : Pour un corps unique dans l’Éducation Nationale ! Alignement de toutes et tous sur le meilleur statut ! Pour une réduction du temps de travail, tout de suite !
Lire le communiqué de notre fédération

 


SUD ÉDUCATION EST LE PIRE ENNEMI DU FN... ET NOUS EN SOMMES FIER-E-S !


Dans un communiqué publié aujourd’hui (jeudi 27 novembre), jour de l’ouverture des élections professionnelles dans l’éducation, Alain Avello, secrétaire général du Collectif Racine (branche du Front National dans l’éducation), propose d’y « voir plus clair dans l’offre syndicale »... en désignant SUD éducation comme son pire ennemi.
Lire ici.


DE NOTRE UNION SYNDICALE SOLIDAIRES :


 

L’EXTRÊME-DROITE ET SES IDÉES SONT LES ENNEMIES DES TRAVAILLEURS ET DES TRAVAILLEUSES


Le Front National vient de tenir son congrès à Lyon : une grand messe pour occuper le devant de la scène médiatique et tenter de se faire passer pour les défenseurs des «oublié-es du système». Un système - le capitalisme, l’exploitation des travailleurs-ses, des chômeurs-ses, des retraité-es, par une poignée de privilégié-es - que le Front National, en réalité, ne remet pas du tout en cause !

 

Mais pour l’Union syndicale Solidaires, le Front national n’est pas un parti comme un autre. Il reste un parti fondamentalement d’extrême droite, raciste et nationaliste. La base de sa politique est la discrimination, la division au sein des travailleurs et travailleuses, la promotion d’un capitalisme national. Le programme du FN et les idées d’extrême droite sont totalement opposés aux intérêts des salarié-es !

 

Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit du désespoir présent et des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises...


Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrêmedroite est à l’opposé de ces valeurs.
Lire le communiqué de SOLIDAIRES


UNE NOUVELLE CARTE DES RÉGIONS : CONSÉQUENCES MAJEURES POUR LA FONCTION PUBLIQUE


C’est dans la nuit de 19 au 20 novembre que l’Assemblée Nationale a validé l’article 1er de la loi de réforme territoriale portant sur le nouveau découpage géographique des régions administratives.
Ainsi de 22 régions, le territoire national devrait être découpé en 13 régions à l’horizon 2016 si la loi de réforme territoriale est finalement votée dans son ensemble.


Certaines régions ne changeront pas (Bretagne, Pays de la Loire, PACA, Ile de France, Centre, Corse) mais d’autres seront fusionnées (Nord pas de Calais avec Picardie - Alsace avec Lorraine et Champagne Ardennes ou encore Midi Pyrénées avec Languedoc Roussillon - Rhône Alpes avec Auvergne - Aquitaine avec Poitou Charentes et Limousin - Haute et Basse Normandie - Franche Comté avec Bourgogne).


A ce nouveau paysage, il faut bien sûr ajouter la mise en place des Métropoles actée par la loi de janvier 2014 dite loi MAPAM.


Entre les métropoles, les supra-régions pilotées par de super Préfets aux pouvoirs élargis (y compris en terme de gestion des personnels), pas un service, pas une administration n’échapperont à ce grand chambardement.
Lire le tract de SOLIDAIRES Fonction Publique

 


JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE L'ISLAMO-PHOBIE LE 13 DÉCEMBRE : atelier droit au travail


SOLIDAIRES a contribué à l'organisation d'un atelier sur le droit au travail à l'occasion de la journée internationale contre l'islamophobie lors d'un colloque qui se tiendra le 13 décembre à l'université de St Denis en région parisienne. Pour information, voici le programme.

L'objectif est de prendre en compte cette forme spécifique de refus des discriminations et de contribuer à renforcer les instrument de la lutte antiraciste.

 


LES CAPITALISTES NOUS COUTENT CHER :


 

SEMAINE D'ACTION DU PATRONAT... DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

 

Trois organisations patronales, le Medef, la Cgpme et l'Upa, annoncent à grand renfort de publicité une "semaine d'action" avec pour cibles notamment :

 

  • La fiscalité qui écraserait soi-disant les entreprises ; pourtant l'impôt sur les sociétés est passé de 47,2 milliards d'euros en 2013 à 33,1 milliards dans le budget 2015... et les baisses de recettes de sécurité sociale seront pour ce même budget 2015 de 6,3 milliards au titre du Crédit impôt compétitivité emploi et du pacte de responsabilité.
  • La mise en place du compte pénibilité serait administrativement insoutenable ; il faut rappeler que ce compte est une maigre et très partielle contrepartie des réformes des retraites pour les personnes ayant des travaux pénibles (par exemple le travail de nuit n'est compté comme pénible que de 0h à 5h du matin, or le code du travail le délimite pourtant de 21h à 6 h).

Ces trois organisations patronales en profitent pour pousser le bouchon toujours plus loin : contre les 35 heures, contre la représentation des salarié-e-s dans les entreprises… Ils auraient tort de se priver, tant l'écoute côté gouvernement est forte. Il n'y a pas un jour sans nouvelle annonce qui ne trouve un relais auprès d'un ministre ou d'un membre de la majorité gouvernementale.


Le leitmotiv du coût du travail revient sans cesse alors que ces méthodes n'ont contribué à créer aucun emploi, qu'au contraire, les profits dégagés par les entreprises n'ont fait que remplir les caisses des actionnaires. On nous demande d'être compétitifs mais cette compétitivité va droit dans le mur car elle organise le recul des droits sociaux et le dumping social entre les différents pays en Europe.


Les capitalistes nous coûtent cher, le gouvernement leur sert la soupe


Le travail est notre seule richesse, la baisse du coût du travail qu'ils demandent, c'est l'accroissement des inégalités, la progression du chômage, la misère pour ceux et celles qui se trouvent sans emploi et la remise en cause des services publics qu'on ne peut plus financer et qui sont pourtant le bien de toutes et tous.


Solidaires appelle à reconstituer un front des salarié-e-s, un front syndical commun pour contrer ces offensives qui, sinon, ne cesseront jamais.

 


NOUS NE VOULONS PLUS PERDRE NOTRE VIE À LA GAGNER !


Chaque semaine qui passe voit le nombre d’attaques contre la santé au travail se multiplier, qu’elles viennent du gouvernement ou du patronat. Ceci alors même que l’intensification du travail et la multiplication des expositions d’origine professionnelle contribuent à aggraver l’exploitation des corps et à dégrader de manière profonde la santé des travailleurs. Ainsi, afin de tenter de dissimuler cette situation, les attaques se dirigent contre les outils de luttes et de mise en visibilité de cette situation tout en réduisant à leur portion congrue les maigres points positifs dans la prise en compte de la pénibilité.

 


UNE MEDECINE DU TRAVAIL EN MIETTE


Avec le projet de « simplification » dit loi Macron, la médecine du travail est en grand danger et avec elle la santé de tous les salarié-e-s. Fin octobre, François Hollande présentait cinquante nouvelles mesures destinées à « simplifier l’activité des entreprises face à la lourdeur administrative. » Parmi elles, une première entend revoir la notion d’inaptitude afin de « sécuriser » les employeurs qui sont « soumis » à des avis médicaux avec réserve trop contraignants. Comme si les travailleurs choisissaient d’être inaptes ! Une seconde mesure prévoit de simplifier les règles sur les visites médicales des salariés au motif que « la visite médicale obligatoire n’est réalisée que dans 15% des cas », du fait notamment d’un manque d’effectifs médicaux. Ces deux propositions sont directement issues d’un rapport du CISME (Centre interservices de santé et de médecine du travail en entreprise), officine patronale qui depuis des années tente de réduire à néant la médecine du travail. L’argumentaire présenté pour que les visites médicales puissent être effectuées par des médecins généralistes repose sur des statistiques très discutables car en réalité, ce sont plus de 70% de ces visites qui sont actuellement assurées ! De plus, seuls les médecins du travail disposent d’une formation sur les risques professionnels et d’un statut protecteur par le Code du Travail leur garantissant indépendance et protection vis-à-vis des employeurs. Ils ont par ailleurs un libre accès aux postes de travail dans les entreprises qui leur permet de disposer d’une réelle connaissance des risques et du travail réel.


En s’attaquant à la visite médicale, c’est à la médecine du travail toute entière que le gouvernement s’en prend ainsi qu’aux droits des salarié-e-s.

 


SUPPRIMER LES CHSCT ?


Dans le même temps, un peu plus de trente ans après la création des CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité, et des conditions de travail) qui depuis, ont largement prouvé leur utilité et permis de nombreuses victoires au profit de la défense de la santé des salarié-e-s, à la demande du gouvernement, une négociation s’est engagée depuis septembre, réunissant les organisations syndicales représentatives et le patronat, autour d’un projet de réforme des seuils sociaux censé « faciliter la vie des entreprise et les aider à embaucher ». Cette négociation est l’occasion d’une attaque en règle du patronat contre l’existence même des CHSCT, obligatoire pour les entreprises de plus de cinquante salarié-e-s, préparée de longue date par des rapports d’instituts libéraux, comme Terra Nova, prétendant qu’une modification de ces seuils permettraient de créer 100 000 emplois.


En réalité, il s’agit de s’attaquer à un outil indispensable de luttes pour la santé des salarié-e-s et de mise en visibilité des multiples atteintes à la santé des salarié-e-s du seul fait de leurs conditions de travail. Depuis leur mise en place les CHSCT ont largement démontré à la fois leur utilité dans la défense de la santé et des conditions de travail des salarié-e-s et leur capacité à mettre en cause de manière forte la responsabilité des employeurs dans les atteintes physiques et psychiques aux travailleurs.


L’action des CHSCT, grâce à ses nombreux moyens d’action comme le droit d’alerte, le droit d’enquête, le droit d’expertise, a aussi permis à de nombreux travailleurs et à leurs organisations syndicales d’agir devant les tribunaux pour faire reconnaître la faute inexcusable des employeurs, des préjudices d’anxiété, des mises en dangers et pour condamner ou faire interdire des formes d’organisations du travail à risques ou mortifères.


Face à ces attaques coordonnées contre ces outils au service des travailleurs, qui font suite à celle contre ces autres outils que sont l’inspection du travail et les prud’hommes, l’ensemble du mouvement syndical et des acteurs de la santé au travail (médecins du travail, inspecteurs du travail, experts CHSCT, psychologue du travail, ergonomes, chercheurs en santé travail, etc...) doit se mobiliser et organiser la riposte pour sauvegarder la santé des salarié-e-s.

 


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