Sud Education Calvados
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Déclaration SUD Éducation à la CAPA PLP du 15 décembre 2014

 

Cette CAPA est la première à se tenir après les dernières élections professionnelles dans la fonction publique qui ont eu lieu du 27 novembre au 4 décembre 2014. SUD perd son élue au comité technique ministériel ce qui ne nous empêchera pas de continuer notre travail sur le terrain pour imposer nos revendications.


Ces élections sont caractérisées par les nombreux et graves problèmes posés par le vote électronique.

 

C’est un fiasco en matière de participation au vote. Avant le vote électronique, le taux de participation aux élections professionnelles dans l’Éducation Nationale était toujours supérieur à 60%. En 2011 où le « e-vote » a été instauré, la participation était tombée à 38,54%. Cette année, elle est de 41,73%.


L’organisation des opérations a été calamiteuse pour les personnels comme pour les organisations syndicales. Les personnels ont été saturés par le nombre de messages électroniques reçus simultanément sans possibilité de se désinscrire des listes, contrairement à ce que le ministère avait promis. La procédure de vote et celle qui a été imposée aux organisations syndicales pour le dépôt des listes et des candidatures étaient
d’une grande et inutile complexité.


Le scrutin est surtout entaché de nombreuses irrégularités. Les procédures et les informations manquantes ou contradictoires ont empêché des personnels de voter. Il y a eu rupture d’égalité dans la communication officielle des organisations syndicales. La fraude était facile, comme notre fédération l'a fait constater par huissier. Des organisations syndicales concurrentes ont eu recours à des moyens douteux voire illégaux pour faire voter pour elles ou pour voter à la place des collègues en leur demandant des informations personnelles et confidentielles.


Pour ces raisons, la Fédération SUD Education a déposé le mardi 9 décembre 2014, auprès du Ministère de l’Éducation nationale, un recours administratif en annulation des résultats des élections professionnelles, préalable à une éventuelle action contentieuse.


Au niveau local, SUD Éducation se félicite des résultats obtenus avec un maintien de notre élu au CTA, de nos 2 élu-e-s dans le corps des certifié-e-s, de notre élu dans le corps des agrégé-e-s. Dans les CAPD de l'académie, SUD Éducation passe de trois à quatre élus.
Enfin, dans le corps des PLP, SUD Éducation accroît sa présence avec deux élus qui mettront tout en oeuvre pour accompagner les collègues dans un souci d’équité et de défense d’un service public d’éducation de qualité.


Sur un autre sujet, SUD Éducation a participé à un groupe de travail sur les réseaux d'éducation prioritaire. Ce fut, en fait, une réunion d'information sur la désignation par le Rectorat des collèges et des écoles appartenant à ces réseaux. Leur nombre étant bloqué,ce ne sont donc pas les besoins de l'académie qui ont été pris en compte. Les lycées professionnels font partie des oubliés de la reforme de l'éducation prioritaire et SUD Éducation Calvados ne peut que le dénoncer.

Le ministère met aussi en chantier les textes d’application du décret sur les missions et services des enseignant-e-s dans le second degré, qui a été adopté le 27 mars 2014 avec les voix de l’UNSA et du SGEN-CFDT et l’abstention des syndicats SNES, SNUIPP et SNEP de la FSU.


La nouvelle réglementation prendra pleinement effet dès la rentrée de septembre 2015.


Nous entendons porter nos revendications sur les textes d’application qui vont préciser comment le nouveau décret va s’appliquer.


SUD Éducation a voté contre ce décret notamment :

  • parce que les nouvelles missions y sont listées sans aucune réduction des obligations de service devant élèves ;
  • parce que le principe contestable et inégalitaire de l'indemnité est maintenu et même étendu au détriment des décharges horaires ;
  • parce que des décharges sont supprimées ;
  • parce que le remplacement de l’heure de première chaire par une pondération implique qu’il faudra désormais effectuer 10 heures dans des classes du cycle terminal pour obtenir une heure de décharge pleine alors qu’il en fallait 6 auparavant ;
  • parce qu’il rend réglementaires les affectations sur plusieurs communes, qui ne l’étaient pas jusqu’ici ;
  • et parce qu’il crée ou maintient des mesures discriminatoires pour les professeur-e-s de lycée professionnel.

SUD Education se bat pour éviter de nouvelles dégradations des conditions de travail des personnels de l'éducation. Au-delà, c’est par nos luttes qu’il faudra imposer :

  • La baisse du nombre d’élèves par classe, et la définition des plafonds nationaux ;
  • Des augmentations de salaires ;
  • La compensation des tâches supplémentaires et conditions difficiles par des réductions de service ;
  • Une baisse du temps de travail et 3h de concertation intégrées dans le service des enseignant-e-s ;
  • Une réforme de l’éducation prioritaire avec une décharge pour tous les personnels ;
  • Un corps unique basé sur la situation la plus favorable ;

Vous aurez compris que SUD Éducation s’oppose aux méthodes actuelles de l’avancement établies selon des critères qui sont définis par des notes pédagogiques et administratives qui n’ont, pour nous, aucune raison d’être.

Impossible de conclure cette déclaration sans que SUD Éducation ne remercie son ex-élu Eric Moisseron du travail accompli notamment dans la défense et l'accompagnement du personnel de l'éducation. M. Moisseron regrette de ne pas être là pour remercier les représentants du rectorat qui lui ont permis d'accomplir sa mission et notamment les personnels de la DPE qui ont été à son écoute. Accompagner et défendre le personnel est la raison d'être de notre syndicat et une de nos priorités.


Télécharger la déclaration


ce ne sont donc pas les besoins de l'académie qui ont été pris en compte. Les lycées professionnels font partie des oubliés de la reforme de l'éducation prioritaire et SUD Éducation Calvados ne peut que le dénoncer.

 

Le ministère met aussi en chantier les textes d’application du décret sur les missions et services des enseignant-e-s dans le second degré, qui a été adopté le 27 mars 2014 avec les voix de l’UNSA et du SGEN-CFDT et l’abstention des syndicats SNES, SNUIPP et SNEP de la FSU.

La nouvelle réglementation prendra pleinement effet dès la rentrée de septembre 2015.

Nous entendons porter nos revendications sur les textes d’application qui vont préciser comment le nouveau décret va s’appliquer.

SUD Éducation a voté contre ce décret notamment :

 

  • parce que les nouvelles missions y sont listées sans aucune réduction des obligations de service devant élèves ;

  • parce que le principe contestable et inégalitaire de l'indemnité est maintenu et même étendu au détriment des décharges horaires ;

  • parce que des décharges sont supprimées ;

  • parce que le remplacement de l’heure de première chaire par une pondération implique qu’il faudra désormais effectuer 10 heures dans des classes du cycle terminal pour obtenir une heure de décharge pleine alors qu’il en fallait 6 auparavant ;

  • parce qu’il rend réglementaires les affectations sur plusieurs communes, qui ne l’étaient pas jusqu’ici ;

  • et parce qu’il crée ou maintient des mesures discriminatoires pour les professeur-e-s de lycée professionnel.

 

SUD Education se bat pour éviter de nouvelles dégradations des conditions de travail des personnels de l'éducation. Au-delà, c’est par nos luttes qu’il faudra imposer :

 

  • La baisse du nombre d’élèves par classe, et la définition des plafonds nationaux ;

  • Des augmentations de salaires ;

  • La compensation des tâches supplémentaires et conditions difficiles par des réductions de service ;

  • Une baisse du temps de travail et 3h de concertation intégrées dans le service des enseignant-e-s ;

  • Une réforme de l’éducation prioritaire avec une décharge pour tous les personnels ;

  • Un corps unique basé sur la situation la plus favorable ;

 

Vous aurez compris que SUD Éducation s’oppose aux méthodes actuelles de l’avancement établies selon des critères qui sont définis par des notes pédagogiques et administratives qui n’ont, pour nous, aucune raison d’être.

 

Impossible de conclure cette déclaration sans que SUD Éducation ne remercie son ex-élu Eric Moisseron du travail accompli notamment dans la défense et l'accompagnement du personnel de l'éducation. M. Moisseron regrette de ne pas être là pour remercier les représentants du rectorat qui lui ont permis d'accomplir sa mission et notamment les personnels de la DPE qui ont été à son écoute. Accompagner et défendre le personnel est la raison d'être de notre syndicat et une de nos priorités.

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