Rassemblement devant la préfecture - Accueillir les migrants

 

Nous sommes de plus en plus nombreux, hommes, femmes, enfants, à manifester notre solidarité avec les migrants. Nous avons compris que cette « crise migratoire » n’est pas un phénomène passager. Le nombre des personnes chassées de chez elles par la guerre, la misère et bientôt l’accélération des désordres climatiques va encore augmenter.


Nous voyons les images, nous lisons les reportages des naufrages en Méditerranée, des cohortes dans le désert. Nous savons ce qui se passe le long de ces parcours de camps improvisés en centres de rétention : les viols, les vols d’organes, la torture, la mort.

 

A notre porte, nous n’acceptons plus que tous ces gens soient réduits à l’inutilité, à quémander de quoi manger, s’habiller, s’abriter, parce que la riche Europe ne veut pas d’eux et qu’elle met tous ses moyens à les empêcher (en vain) de venir au lieu d’organiser un accueil digne de ce nom. Ainsi ces nouveaux exclus vont grossir le nombre de ceux que notre société de consommation rejette déjà dans la précarité.

 

Face à cela, quelles réponses ?


L’Europe se barricade sans résultat. Fermer les frontières ne sert qu’à aggraver la misère et la révolte. Le gouvernement français oscille entre les bons sentiments affichés et le durcissement des mesures juridiques et policières.


- Dans notre département, l’hébergement d’urgence est saturé, les associations d’aide alimentaire sont débordées. Les services de la préfecture considèrent tout migrant comme suspect de fraude. Les foyers, l’accueil de jour, les services sociaux sont épuisés par la lutte quotidienne pour trouver des solutions à chacun. Les squats, ouverts dans l’illégalité, permettent heureusement à des dizaines de migrants d’échapper à vivre dans la rue, mais dans des conditions précaires.


Nous exigeons

  • Des solutions d’hébergement pérennes et en nombre suffisant. Que monsieur le Préfet utilise son pouvoir de réquisition et que les municipalités coopèrent à la recherche des locaux vides. Il n’en manque pas.
  • L’ouverture de lieux d’accueil de jour pour les familles (promis depuis combien d’années ?)
  • L’engagement des municipalités à mettre en place dans leurs CCAS des dispositifs d’accueil et d’aide.
  • Un accueil aux guichets des services de l’immigration de la Préfecture qui respecte enfin la dignité et les droits des migrants.

ARCAL-BN, ASTI14, CCFD-Terre Solidaire14, CIMADE14, FCPE14, FSU14, LDH14, Médecins du monde14, Solidaires14, SUD éducation14, SUD santésociaux14, le temps d’un toit


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