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STAGE DE FORMATION SYNDICALE
SUD Éducation Calvados propose un stage de formation syndicale à destination de tous les personnels, syndiqué-es ou non, fonctionnaires d’État ou des collectivités territoriales, contractuel-les de droit public ou privé, de la maternelle à l'université, intitulé :
Conditions de travail : nos droits et nos outils d'action collective
pour dépasser la souffrance au travail
les jeudi 5 et vendredi 6 janvier 2017.
Pour le moment, le stage est organisé dans nos locaux SUD Éducation, 8 rue Ampère à Cormelles le Royal. Il s'agira, à travers l'examen des lois sur le droit d'expression des salarié-es et sur la santé et la sécurité au travail, d'élaborer des stratégies d'action collective pour améliorer nos conditions de travail.
C'est par la réalité du travail vécu, par l'expérience éprouvée au jour le jour de la dégradation des conditions d'exercice de nos métiers de l'éducation, que nous pouvons rendre sensible la critique du système libéral, la pénurie de moyens. C’est par ce travail syndical de terrain que nous pouvons encore dénoncer la politique managériale au sein de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche et des collectivités territoriales.
Il s’agit de lutter ensemble pour éviter ou dépasser les situations de souffrance au travail, pour contraindre nos employeurs et nos chef-fes de service à appliquer le décret 82-453 du 28 mai 1982 relatif à la santé, la sécurité et aux conditions de travail en mettant en place les Registres de Santé et de Sécurité au Travail (RSST) et les Registres de Danger Grave et Imminent (RDGI), en nous formant pour nous en emparer, en n’entravant pas le fonctionnement des CHSCT pour obtenir la réparation des dommages pour les personnels exposés à des risques et en mettant en oeuvre des mesures de prévention pour l’ensemble des personnels.
Il s’agit aussi d’obtenir l’imputabilité au service d’accidents de service et de maladies professionnelles. S'engager dans les questions de "conditions de travail", c'est tenter de s’emparer de notre pouvoir d'agir. C’est aussi se réapproprier notre travail.
Au programme :
- Les politiques de désorganisation du travail (réduction de moyens, réformes, introduction du numérique…),
- Les obligations faites aux chef-fes de service (évaluation des risques professionnels, protection de la santé et de la sécurité des personnels...),
- les outils de base que sont les Registres de santé et de sécurité au travail, les visites médicales de prévention, les demandes de reconnaissance en accident de travail/de service et en maladie professionnelle ou à caractère professionnel...
- les outils dans les situations de danger grave et imminent (qu'il y ait ou non motif à retrait de la situation de travail),
- les comités relatifs à l'hygiène, à la sécurité et aux conditions de travail (CHSCT), le rôle des représentants des personnels en leur sein,
Depuis quelques années, ce stage est complémentaire avec un second module (prévu en mai).
Rappel important : vous avez droit à 12 jours de formation syndicale par an.
Vous devez transmettre une déclaration de participation au stage à votre employeur ou chef-fe de service au moins 1 mois avant soit avant le 5 décembre 2016.
Vous trouverez ici les Lettres type à envoyer à vos employeurs, employeuses respectif-ves.
Pour les professeur-es des écoles : il vous faudra joindre à votre déclaration un formulaire de demande d'autorisation d'absence de la DSDEN. Si ce formulaire doit être transmis au plus tard 15j avant l'absence, c'est bien un mois avant qu'il faut le transmettre avec votre déclaration de participation au stage.
Merci de nous signaler votre inscription au stage et si vous déjeunez au restaurant avec nous par mail ou par écrit:
sudeduc14@free.fr ou SUD Éducation Calvados, 8 rue Ampère 14123 Cormelles-Le-Royal
En cas de refus de votre employeur ou de votre chef-fe de service, contactez rapidement SUD éducation :
sudeduc14@free.fr ou 02 31 24 23 36 (mercredi, jeudi, vendredi)
NOUS NE SOMMES PAS DES RESSOURCES HUMAINES !
Parce qu’il est absurde et infantilisant, il faut mettre fin au système actuel d’inspection-notation.
Parce qu’ils créent d’importantes inégalités salariales dans les déroulements de carrière, il faut mettre fin aux rythmes différents d’avancement selon que l’on progresse à l’ancienneté, au « choix » ou au « grand choix ».
Mais la réforme de l’évaluation et des carrières que le ministère veut instaurer à compter de la rentrée 2017 ne répond pas à ces nécessités.
En prétendant rompre avec des pratiques plus que centenaires, le ministère les modernise et emprunte au modèle de l’entreprise privée une nouvelle culture de « gestion des ressources humaines ».
Dans cette nouvelle approche hiérarchique, IEN, IPR et chefs d’établissement deviendraient des sortes de managers de carrière, de gestionnaires en formation continue et cela à un moment où la formation continue n’en finit pas de disparaître et où les injonctions se multiplient.
La réforme prévoit le maintien de l’inspection-sanction puisque chaque rendez-vous de carrière commencera par une inspection en classe et l’appréciation qui en découlera déterminera qui bénéficiera d’une accélération de carrière ou non.
La réforme prévoit la création d’un troisième grade, dit « exceptionnel », ce qui accentuera encore les inégalités de revenus.
Vous trouverez ici une pétition à signer en ligne : Pétition Carrière évaluation et ici une version papier à imprimer et à envoyer : petition-carrieres-evaluation
La FNEC-FP FO, la CGT Educ’action, SUD éducation alertent les personnels : Le projet de réforme de l’évaluation est dangereux, la ministre doit le retirer.
Nos organisations ont décidé de s’adresser ensemble à tous les personnels pour les alerter et les mobiliser. La ministre a décidé de refondre l’évaluation des personnels enseignants. La notation chiffrée serait remplacée par une évaluation, fondée sur une inspection et deux entretiens professionnels reposant sur une grille de 11 items dont les critères sont pour l’essentiel éloignés de l’enseignement, et s’appuyant sur un référentiel de compétences professionnelles qui comporte 70 entrées !
Ce projet va de pair avec la mise en place d’un « accompagnement » des personnels qui peut être imposé par la hiérarchie et n’aurait plus grand-chose à voir avec la formation continue, et renforce le contrôle de la hiérarchie sur nos collègues au détriment de leur liberté pédagogique.
Nous refusons la logique de ce projet qui repose sur ces entretiens, sur des critères subjectifs, et qui est l’instrument de l’arbitraire et de l’individualisation. Il est dangereux, inacceptable.
Nos organisations se sont adressées à la ministre le 6 octobre pour lui demander de renoncer à ce projet néfaste et d’ouvrir de véritables négociations. Notre demande est restée à ce jour sans réponse.
Nos organisations appellent les personnels à se réunir dans les établissements secondaires et les écoles, à s’adresser à la ministre sur ces revendications.
Le projet de la ministre Vallaud-Belkacem sur l’évaluation des enseignant-e-s ne doit pas voir le jour : la ministre doit y renoncer.
Vous trouverez ici l’intégralité de cet appel evaluation-ppcr-adresse-aux-personnels-fo-cgt-sud
LES 7 MESURES MINISTÉRIELLES POUR LE REMPLACEMENT
Enfumage sans moyens, augmentation du temps de travail, dégradation des droits
Le remplacement est en crise. Il aura fallu quasiment 5 ans de mandature pour que le ministère de l'éducation s'en aperçoive et communique à ce sujet. C'est dans cette perspective que la ministre a présenté à la mi-octobre 7 mesures « afin d'améliorer l'efficacité du remplacement ». Compte- tenu des besoins, ces mesures sont totalement dérisoires et relèvent pour l'essentiel d'une opération de communication faute de moyens débloqués pour recruter. Plusieurs de ces mesures auront des effets néfastes pour les conditions de travail des enseignant-es et remettent en cause des droits importants. En 7 points, la réponse de SUD éducation aux 7 mesures ministérielles.
SUD éducation dénonce ces 7 mesures sur le remplacement : une opération d'enfumage à quelques mois des élections qui va dégrader encore les conditions de travail des enseignant-e-s. Pour SUD éducation, la seule solution pour améliorer le remplacement c'est de recruter massivement des enseignant-e-s titulaires à la hauteur des besoins.
Vous trouverez ici l’analyse de ces mesures par SUD éducation : 7-mesures-remplacement

LSUN : IL EST URGENT DE NE PAS SE PRESSER !
Et voilà, grâce à nos super directeurs et directrices promu-es formateurs et formatrices, nous voilà toutes et tous formées à utiliser le LSUN ! Et certain-es d’entre nous, bien sages et obéissant-es s’emparent déjà de cet outil pour faire leurs livrets dès maintenant. Pourtant il ne sera obligatoire qu’à partir de la rentrée 2017, seul-es les collègues ayant des CE2 devraient remplir l’attestation de compétences de fin de cycle dès cette année.
Pourquoi tant de précipitation ? Ne tendons pas le bâton pour nous faire battre.
La défense de nos conditions de travail passe par la mise en échec du Livret Scolaire Unique Numérique (LSUN) aux niveaux national et local.
Le Livret Scolaire Unique Numérique s’inscrit dans le cadre des réorganisations permanentes auxquelles nous sommes contraint-es dans l’exercice de nos missions et nous serions obligé-es de l’utiliser sans en questionner le sens pour le public et pour nos pratiques professionnelles.
Sa mise en oeuvre constitue une surcharge de travail car il impose entre autre aux personnels des opérations de saisie fastidieuses. Ce cadre contraint prive par ailleurs les personnels de leur travail par le formatage qu'il impose. Sous couvert de simplification des tâches, il s’agit d’uniformiser les pratiques pour mieux les contrôler, comme c’est déjà le cas avec l’utilisation des Espaces Numériques de Travail (ENT).
La fédération SUD éducation a proposé que les syndicats siégeant au Comité d'Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail ministériel(CHSCT) saisisse celui-ci, pour qu'il soit consulté sur cette question. A ce jour aucune réponse n'a été apportée à cette proposition de saisie. Les CHSCT académiques et départementaux peuvent également être consultés pour toute question relative aux conditions de travail concernant les personnels de leur champ de compétence [Article 57 du D 82-453 du 28 mai 1982] quand bien même il s'agit d'une mesure nationale. Une multiplication d'avis locaux rendrait d'autant plus la saisine et l'avis du CHSCT du Ministère de l'éducation nationale indispensable.
ÇA Y EST, ILS S’INQUIÈTENT POUR NOUS !
Recteur, DASEN, Maire de Caen, Conseiller départemental et Députée s’inquièteraient-ils enfin de nos conditions de
travail ? Auraient-ils enfin lu les Registres Santé Sécurité au Travail ?
Ils sont aujourd’hui dans les écoles de la Pierre Heuzé à Caen.
Dès lundi, les conditions de travail de nos collègues seront améliorées ...ou presque. On peut toujours rêver !
DES LYCÉEN-NES PROTÉGÉ-ES PAR DES CAMÉRAS
Que les lycéen-nes de Dives se rassurent, ils/elles seront bientôt à l’abri des terroristes grâce aux caméras de surveillance qui seront prochainement installées.
L’hyper sécuritaire à la mode niçoise fait des émules alors que, malheureusement, on connaît son inefficacité.
SOIRÉE DÉBAT : REVENU DE BASE ET SALAIRE À VIE
Suite à la première soirée "débat" de Solidaires sur "les expériences de lutte" en octobre dernier, nous organisons une deuxième soirée le mercredi 14 décembre à partir de 17h30, dans les locaux de Cormelles, ouverte à tou-tes les adhérent-es des syndicats Solidaires.
Cette fois-ci, nous avons choisi un thème qui traverse Solidaires, les médias et plus généralement la société, celui du revenu de base ou du salaire à vie...
Justement, quelles sont les différences entre ces différents concepts? Quels en sont les enjeux? Nous vous proposons de venir en discuter avec nous ainsi qu'avec Nicolas Béniès (économiste hétérodoxe) et d'autres intervenant-es qui seront présent-es à cette occasion.
Venez nombreux-ses! Solidairement.
ACTIONS ALTERNATIBA
Actions contre les banques et l'évasion fiscale, organisées par Alternatiba
Samedi 3 décembre , de 10h00 à 13h00 : Rendez-vous à la Maison des Solidarités, 51 quai de Juillet à Caen (Merci pour ta ponctualité, mais en cas de retard, il faut sonner pour qu'on vienne t'ouvrir).
- rappel des raisons de cette action
- qu'est-ce qu'une action non-violente. Organisation. Risques juridiques.
- détail de son déroulement
- répartition des rôles et des responsabilités
- repas partagé
Samedi 10 décembre . Rendez-vous impératif à 9h45 devant le siège de Ouest-France, place Bouchard (intersection des rues Saint-Pierre et de Strasbourg). Nous souhaitons qu'un maximum de personnes participent à la réunion préparatoire du 3 décembre mais en cas d'empêchement, se rendre directement à ce rendez-vous.
Apporter :
- une chaise pliante pour s'asseoir
- éventuellement une vieille chaise à laisser sur place
- les appareils photos et autres caméras sont les bienvenus
- une pièce d'identité. Un peu d'argent
- sa voix, sa bonne humeur et toutes ces sortes de choses
- en cas de pluie, prévoir un parapluie ou un vêtement de pluie efficace
L'action se terminera à 12h00
APPEL de Solidaires Précaires Chômeur-euses et la KIC
Jeudi 8 décembre à 16h devant la direction départementale de Pôle Emploi (1 rue Normandie Niemen à Caen, près du Mémorial)
Pour un rassemblement lors du Comité de liaison de Pôle Emploi intermittents-es subissant le non-remboursement des indus.
Vous trouverez ici l’intégralité du tract : Tract SPC 8 décembre 2016
APPEL À L’INITIATIVE DE L'ASTI
Jeudi 8 décembre à 17h devant la préfecture
Nous exigeons :
- Des solutions d’hébergement pérennes et en nombre suffisant. Que monsieur le Préfet utilise son pouvoir de réquisition et que les municipalités coopèrent à la recherche des locaux vides. Il n’en manque pas.
- L’ouverture de lieux d’accueil de jour pour les familles (promis depuis combien d’années ?)
- L’engagement des municipalités à mettre en place dans leurs CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) des dispositifs d’accueil et d’aide.
- Un accueil aux guichets des services de l’immigration de la Préfecture
Appel signé par ARCAL-BN, ASTI14, CCFD-Terre Solidaire14, CIMADE14, FCPE14, FSU14, LDH14, Médecins du monde14, Solidaires14, SUD éducation14, SUD santésociaux14, le temps d’un toit.
Vous trouverez ici l’intégralité de l’appel : Rassemblement devant la préfecture