Infos Sud Education Calvados hebdomadaireLettre hebdomadaire de SUD éducation Calvados
Vendredi 23 juin 2017
Solidaires, Unitaire, Démocratique

 

Inter-catégoriel

 

PREMIER CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ÉDUCATION DE L’ÈRE MACRON / BLANQUER


Le ministre Blanquer ne cesse de l’affirmer : sa politique sera celle de la confiance et du pragmatisme. Elle sera surtout celle de la confiance en elle-même ! A peine arrivé, le ministre passe en force au Conseil supérieur de l’éducation avec 2 textes applicables dès la prochaine rentrée : un décret dérogatoire à la réforme des rythmes scolaires et un arrêté modifiant les enseignements au collège.


Les rythmes scolaires font ainsi l’objet d’une énième dérogation qui va créer davantage d’inégalités territoriales et permettre de déroger au calendrier scolaire en annualisant le temps de service des enseignant-es.


Les enseignements au collège
sont aménagés. Le nouveau collège « version Macron » sera sans moyens et accentuera le tri social et l’autonomie des chef-fes d’établissement.


Comme ses prédécesseur-es, le ministre a choisi de passer outre l’avis du CSE, alors même que ces 2 textes y ont recueilli un avis négatif majoritaire contre eux - arrêté, rejeté le 8 juin par 26 voix contre (FO, Sgen Cfdt, Fcpe, Solidaires), 8 pour (Snalc et Snpden Unsa) et 24 abstentions (Se Unsa et Fsu). Pour mémoire, l'avis du CSE n'est que consultatif.

 

Le pragmatique sera donc surtout celui des inégalités, de la dérèglementation et du tri social !


Retrouvez les « Premiers pas en Macronie », tract de la fédération à afficher et diffuser largement autour de vous.

 

 

L’ARRÊTÉ QUI DIT ADIEU À LA RÉFORME DU COLLÈGE


Sans surprise, l'arrêté reprend le texte mis en débat devant le Conseil supérieur de l'éducation du 8 juin. Il s'agit d'une version modifiée par rapport à une première version proposée le 6 juin qui annulait totalement la réforme Vallaud Belkacem.

 

Les EPI et l'AP réduits à portion congrue

 

Le 8 juin, le ministère a fait une concession en acceptant une proposition du Se-Unsa. Un amendement modifie l'article 3 pour prescrire un minimum d'un EPI et d'une séquence d'accompagnement personnalisé sur le cycle 4. Il ajoute en fin d'article un nouveau paragraphe. " A l’issue du cycle 4, tout élève doit avoir bénéficié de chacune des formes d’enseignements complémentaires".


Chaque élève devra donc avoir croisé au moins un EPI et un temps d'accompagnement personnalisé (AP) sur son temps au collège. A charge pour chaque collège de choisir le niveau où ces dispositifs seront mis en place. Ce devra obligatoirement être le même niveau pour tous les élèves. L'article 4 précise maintenant que le niveau retenu pour faire un EPI ou l'AP sera le même pour tous les élèves. " La répartition entre les enseignements complémentaires est déterminée par l’établissement, en fonction des besoins des élèves accueillis et du projet pédagogique de l’établissement. Elle est identique pour tous les élèves d’un même niveau".

Vous pourrez lire l’intégralité de cet article ici.

 

 

Enseignement 1er Degré

 

CAPD DU 3 JUILLET


Cette CAPD a été avancée d’une journée, elle aura lieu le lundi 3 juillet.


Si vous participez à la première phase d’ajustement, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant, nos représentant-es vous recontacteront.

 

ACTUALITES

 

RASSEMBLEMENT INTERSYNDICAL CONTRE LA LOI TRAVAIL XXL


Dans le cadre des annonces quotidiennes concernant la future Loi Travail et des multiples mobilisations qui ont eu lieu cette semaine, l'Intersyndicale du Calvados a décidé d'appeler à un rassemblement mardi 27 juin à 17h à la Préfecture. Une motion sera déposée au Préfet par les organisations syndicales.


On poursuivra par une AG-discussion, Place du Théâtre vers 17h30, pour informer, échanger sur ces mesures mortifères et les moyens à mobiliser pour construire une riposte sociale dès la rentrée !


Solidairement et à bientôt dans la lutte !

 

 

DE NOTRE UNION SYNDICALE SOLIDAIRES

 

FACE À MACRON, LA LUTTE SOCIALE, VITE !


La recomposition politique menée par Emmanuel Macron n’aura pas fait illusion longtemps sur la réalité de la politique menée par son gouvernement : c’est celle d’un ultralibéralisme assumé qui va encore un peu plus servir les intérêts des plus privilégiés, au détriment de la majorité de la population. Cette politique, pas nouvelle sur le fond, l’est sur la forme, avec la volonté de conduire la France comme une entreprise capitaliste au seul profit d’un conseil d’administration dont le Medef détient les clés.


La nouvelle chambre – élue par une petite minorité alors que, dans le même temps, les classes populaires et moyennes s’abstenaient massivement – est emblématique de cette fracture de représentation, avec une arrivée massive de personnalités issues du monde de l’entreprise et n’ayant à la bouche que la valeur travail.


Dans la même logique, c’est un Premier ministre issu de la droite qui use et abuse des procédés de communication d’un PDG et tente d’étouffer toute contestation. À ses côtés, la ministre du Travail, ex-DRH dans le privé, préfère, plutôt que d’assumer la défense des travailleuses et travailleurs, importer les pratiques managériales les plus dures dans la manière de conduire la concertation autour des projets d’ordonnances. Par exemple, elle engage des poursuites pour vol après la parution de documents dans la presse, prouvant le double jeu du gouvernement (et attestant au passage de la véracité de ceux-ci), ou elle somme les organisations syndicales reçues de ne rien dire au dehors du contenu des discussions... Pratiques détestables !


Si ce simulacre de concertation a peut-être convaincu certains syndicats, la réalité s’est vite imposée : une méthode d’adoption en accéléré, par ordonnances au cours de la période estivale, pour éviter tout mouvement de contestation.


Lisez ici l’intégralité de cet article d’Éric Beynel Porte-parole de l’Union syndicale Solidaires.

 

 

CHRONIQUE DE L’INTOLÉRABLE : MACRON AN I


Ce qui était inacceptable sous les quinquennats de Nicolas Sarkozy et François Hollande le reste sous celui de leur successeur. Ces « chroniques de l’intolérable » illustrent et affirment notre vigilance et notre détermination à voir changer des situations inadmissibles.


La loi doit changer !


Retrouvez cette chronique ici.

 

 


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