DECLARATION DE L’INTERSYNDICALE DU CALVADOS
le 12 octobre 2010 à 19 H


C’est énorme et historique aussi bien dans la capitale caennaise que dans notre département. Les salariés ont montré leur force, leur détermination, leur engagement : à CAEN 55 000 manifestants, à LISIEUX 3 500, à VIRE 3 200 et 300 à FALAISE.


Devant cette déferlante, la fébrilité gagne le gouvernement et le patronat. Face à l’ampleur de la manifestation, continuant la politique du déni, les renseignements généraux refusent de communiquer les chiffres du nombre de manifestants aux organisations syndicales.

Devant le MEDEF, l’après-midi, le rassemblement ne peut pas approcher du bâtiment ; il est repoussé par gaz lacrymogènes. Le pouvoir a ainsi consciemment mis en danger les jeunes et pris le risque de les blesser par tir tendu. Il en porte l’entière responsabilité. Ainsi, fidèle valet, le gouvernement protège jalousement son maître. Les centres de décision, les centres du pouvoir économique et financier sont strictement gardés.

Nous condamnons l’agression policière et les arrestations.

Ceux qui bloquent les salaires, qui suppriment  les emplois, qui délocalisent et qui dictent leur loi sont sous très bonne protection et haute surveillance. Par contre, dans sa réforme des retraites, le gouvernement s’attaque en particulier et sans ménagement aux populations déjà les plus fragilisées : les femmes, les retraités actuels et futurs et les jeunes.

Les salariés conscients de leurs intérêts et mesurant l'ampleur du recul social imposé, s’organisent sur leurs lieux de travail. Responsables, ils décident d’exercer leur droit individuel de grève dans un cadre collectif. Déjà, des secteurs d’activité, des entreprises, des collectifs de travail ont reconduit la grève.  A chaque fois la décision collectivement et démocratiquement prise est la garantie de la force et de la pérennité du mouvement.

Depuis plusieurs mois, à de multiples reprises, les salariés se sont exprimés. Depuis plusieurs mois, une négociation aurait dû s’ouvrir pour garantir nos retraites par répartition et l’âge légal de départ à 60 ans. On ne peut pas bafouer la démocratie sociale.

C’est pourquoi, avec encore plus de détermination, nous manifesterons samedi 16 octobre à 14 h 30, Place St Pierre à Caen.


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