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Déclaration de SUD Éducation Calvados et Solidaires CAPD du 28 février 2019 |
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Dans cette CAPD nous devons notamment étudier les avancements d’échelon en classe normale.
Nous continuons de dénoncer l’arbitraire des appréciations et rappelons notre opposition à la rémunération et à l’avancement au mérite, nous revendiquons encore et toujours :
- que la progression des carrières soit déconnectée de tout jugement hiérarchique,
- que l’amélioration de nos pratiques professionnelles soit basée sur la coopérationet le travail en équipes.
Il serait intéressant de connaître les fonctions des personnes bénéficiant d’une appréciation « excellent » et « très satisfaisant ». Si l’on s’en tient à vos déclarations, on imagine qu’ils et elles occupent des fonctions particulières (directions, postes profilés). Le choix académique qui a été fait de privilégier les compétences du troisième bloc puis du deuxième bloc renforce l’idée que la valeur des enseignant-es se mesure plus en dehors de la classe que dedans. « Excellent » lors du premier rendez-vous ? On imagine très bien que ce seront les mêmes qui bénéficieront d’un « boost » lors du deuxième. Nous nous opposons au mépris affiché envers les « simples enseignant-es » en classe ordinaire.
Nous examinons également les départs en formations CAPPEI. Et nous avons la preuve de ce que nous avions annoncé : la disparition des options comme si elles étaient équivalentes. La formation complémentaire proposée ne sera, elle, pas équivalente et les collègues se retrouveront sur des postes pour lesquels ils et elles ne seront pas préparé-es en amont et peut être même, qu’ils et elles ne souhaitaient pas obtenir. Et ceci pour disposer d’un « vivier » comme vous dites et ne pas augmenter les départs en formation à hauteur des enjeux.
De manière générale, l’inclusion des élèves telle qu’elle nous est proposée n’est qu’un prétexte à diminuer les structures d’accueil sans aucune amélioration de l’inclusion dans les classes ordinaires. Rien ne s’arrangera de ce côté avec la loi, émétique, Blanquer.
L’offensive contre l’école publique et laïque continue : volonté de muselage et de mise au pas des enseignant-es et des élèves et favorisation du privé, le tout dans un packaging tricolore. Les dérives du Ministère sont à l’image de celles de l’État : réactionnaires et dangereuses. Ca sent le brûlé et en tant que syndicat de transformation sociale et écologique, Sud éducation soutiendra toutes les mobilisations visant à ralentir
l’incendie : en l’occurrence nous serons dans la rue pour une vie digne le 15 mars 2019 avec la jeunesse , le 16 mars lors de la marche mondiale pour la justice sociale et climatique et les autres à venir.