SUD éducation se bat pour :

  • la diminution des années de travail, avec pour commencer l’annulation de toutes les décotes et surcotes et le retour aux 37,5 années de cotisations pour un départ à la retraite à 60 ans sur la base de 75% du meilleur salaire, pour aller vers une pension unique à 55 ans sans condition.
  • la titularisation immédiate des personnels sans condition de diplôme, de concours ou de nationalité : cette revendication principale s’appuie sur trois axes revendicatifs pour les personnels en statut ou contrat précaire : de véritables formations sur le temps de travail ; l’alignement des salaires et des droits sur ceux des titulaires.
  • le réemploi tacite de tou-te-s les personnes en fin de contrat précaire, ou saisie de la commission paritaire compétente.
  • l’emploi sur un seul service ou établissement, ou sinon compensation par une décharge de service.
  • la création d’une véritable « brigade de remplacement » pour chaque métier pour lutter contre les « sous-effectifs » chroniques.
  • la diminution significative du temps de travail hebdomadaire, sans perte de salaire ni flexibilité, en réclamant d’abord le passage à la semaine de 32 heures pour toutes et tous (avec une déclinaison sur le temps de travail des personnels de l’Éducation nationale).

Cette diminution est une dimension essentielle de la transformation sociale :

  • Pour lutter contre le chômage de masse : alors qu’il y a plus de 5 millions de chômeurs et de chômeuses, à quoi il faut ajouter les temps partiels imposés et les petits boulots précaires, l’idée de partager le travail pour travailler tou-te-s devrait s’imposer comme un des piliers de la lutte contre le chômage de masse, avec les créations massives d’emplois nécessaires pour satisfaire les besoins sociaux actuellement non comblés (éducation, petite enfance, aide à la personne, …).
  • Pour favoriser la vie démocratique : la réduction du temps de travail est également une des conditions sociales de la participation des salarié-e-s au débat démocratique, ce qui reste difficilement envisageable de façon continue dans une situation où ils travaillent près de huit heures par jour, sans compter le temps passé dans les transports. Le temps libre devient alors une soupape et un temps consacré à la reconstitution… de la force de travail.
  • Pour vivre mieux : un temps de travail réduit c’est aussi un travail moins stressant, et donc un mieux-vivre au travail