Défendons les libertés syndicales en Iran !


Le premier mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, célébré partout dans le monde, approche. Cette année, l’onde de choc salutaire de soulèvement des peuples arabes bouscule les dictatures et porte un message d’espoir, de liberté, de démocratie et de progrès social. Mais en Iran, selon les rapports d’Amnesty International, une vague sans précédent de répression s’abat sur le peuple et vise principalement les militants syndicalistes.


La République Islamique d’Iran, pourtant signataire des conventions 87 et 98 de l’O.I.T, ne reconnait pas le 1er mai comme un jour férié ni ne tolère sa célébration. De plus, les droits élémentaires des travailleurs et salariés iraniens, énumérés et protégés par ces conventions, ne sont pas respectés par le gouvernement iranien. Les salaires ne sont pas payés à temps, la sécurité d’emploi est inexistante, le travail précaire est la règle et le droit des travailleurs et salariés d’établir leurs organisations indépendantes et d’élire leurs représentants ne sont pas respectés.


A cette occasion, nous avons une pensée pour les militants syndicalistes qui ont fait de la prison pour avoir célébré le 1er mai en Iran. Nous sommes solidaires de la lutte des travailleurs et salariés iraniens et soutenons sans réserve leurs efforts en vue d’obtenir leurs droits reconnus par les conventions internationales, et avant tout leurs droits et libertés syndicaux.


Nous condamnons avec force le harcèlement et l’emprisonnement des militants des mouvements sociaux en Iran. Actuellement, plusieurs membres du Syndicat des Travailleurs de la Compagnie de Bus de Téhéran et Banlieue (Sherkat-é–Vahed), une dizaine d’activistes de l’Association Syndicale des Enseignants Iraniens et d’autres militants syndicaux sont toujours emprisonnés en Iran. Un autre enseignant emprisonné, Monsieur Abdolreza Ghanbari, a été condamné à mort pour avoir participé aux manifestations anti-gouvernementales du décembre 2009.


Nous réclamons la libération sans condition de tous les travailleurs et des autres militants des mouvements sociaux arbitrairement licenciés, arrêtés et emprisonnés.


Nous déclarons que les travailleurs iraniens ne sont pas seuls, le monde du travail organisé français et international est à leur côté.


Vive le 1er mai !
Vive la solidarité internationale !


Contacts des membres du collectif syndical
CFDT : Philippe Réau preau@cfdt.fr + 33 6 48 36 03 93
CGT : Jean-François Courbe jf.courbe@cgt.fr + 33 6 76 49 00 17
FSU : Corinne Vialle corinne.vialle@snuipp.fr + 33 6 09 80 46 04
Solidaires : Alain Baron contact@solidaires.org + 33 (0) 1 58 39 30


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