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Ça fait des années qu’on nous vole :
augmentez nos salaires !
Depuis une vingtaine d’années, la pression du chômage a imposé des reculs pour les salarié-es, en activité (conditions de travail, conditions d’emploi, salaires), précaires, chômeurs/ses et retraité-es. Au fur et à mesure que le chômage augmente, la part de la masse salariale dans le Produit Intérieur Brut baisse, de façon très marquée … et les dividendes aux actionnaires augmentent.
Les politiques gouvernementales s’apprécient non pas à l’aune des déclarations générales, mais aux résultats concrètement obtenus. Le constat est clair : leur objectif est le maintien d’un chômage de masse et un renforcement des inégalités, avec une précarité croissante pour des couches de plus en plus larges de la population, pour consolider les avantages et les privilèges d’une minorité. Sous prétexte d’agir pour l’emploi, depuis des dizaines d’années les gouvernements ont accumulé des mesures favorables aux employeurs en nous serinant que les profits d’aujourd’hui feraient les investissements de demain… et les emplois d’après-demain !
Pendant ce temps, les revenus nets distribués par les sociétés non financières (pour l’essentiel des dividendes) continuent leur ascension, en dépit de la crise : ainsi, en 2009 les entreprises consacraient plus de 8 % de leur valeur ajoutée aux actionnaires contre 3 % au début des années 1980.
Ce transfert des richesses, des salaires vers les profits, a :
- diminué le pouvoir d’achat du plus grand nombre.
- augmenté les profits des entreprises (en France, environ 180 milliards d’euros par an).
Nous produisons les richesses, par notre travail. D’autres, une minorité, les accaparent pour leur seul profit. Assez de ces inégalités !