Lettre de SUD Éducation au gouvernement

Risques dus au Radon pour les personnels, les enfants et les jeunes dans les établissements scolaires et les écoles

 

À M. le Ministre de l’Éducation Nationale
Mme la Ministre de l’enseignement supérieur,
de la recherche et de l’innovation
Mme la Ministre des Solidarités et de la Santé
Mme la Ministre des Outre-mer

 


Objet : risques dus au Radon pour les personnels, les enfants et les jeunes dans les établissements scolaires et les écoles


Un tiers des départements de France métropolitaine ainsi que la Guyane, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Guadeloupe et la Kanaky sont concernés par les risques liés à la concentration du gaz radioactif qu’est le radon. Le ministère de la santé indique évaluer à entre 1200 et 2900 les décès sur le territoire dus à l’exposition à ce gaz.


L’arrêté du 22 juillet 2004 relatif aux modalités de gestion du risque lié au radon dans les lieux ouverts au public instaurait une obligation de mesures décennales dans les lieux accueillant du public. Il imposait également des travaux dans le cas où l’exposition excède 400 Bq/m3 et 1000 Bq/m3.


Force est de constater que dans ces départements et territoires, cet arrêté n’est à ce jour pas respecté par l’administration. Les mesures ne sont effectuées qu’au compte-goutte, sous la pression de notre organisation syndicale. C’est ainsi qu’une première école dans les Hautes-Alpes (l’école de Saint-Chaffrey) a récemment vu un étage entier condamné, alors que l’administration niait la réalité du danger. À ce jour, les enfants et les collègues ont été simplement déplacés dans une partie de la même école où la concentration en radon est encore inconnue. Les personnels comme les enfants de cette école comme de nombreux autres établissements scolaires en France courent le risque important de contracter un cancer pulmonaire.

 

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Lettre ouverte aux électrices et électeurs

 

Les campagnes présidentielle et législatives s’inscrivent dans un contexte économique, social et politique difficile en France. De plus en plus de personnes - et notamment les femmes et les jeunes- sont touchées par des situations de chômage, de précarité voire de pauvreté. Chaque jour, les discriminations en tout genre et les inégalités sociales s’accentuent, s’accompagnant de discours sexistes, homophobes et racistes. Au niveau international, nous avons récemment assisté à la remise en cause de l’avortement en Pologne, en Espagne et même en Italie. Et aujourd’hui, les Etats-Unis ainsi que plusieurs pays d’Europe, sont dirigés par des leaders, menant des politiques de démantèlement de droits fondamentaux tels que l’accès à la santé et à une éducation égalitaire pour toutes et tous. Nous sommes à un moment décisif, charnière, qui va orienter le projet de société que nous voulons.


Ces campagnes ne doivent pas se passer en « dehors de nous ». Ensemble, nous devons faire entendre notre voix, pour qu’au-delà des programmes politiques, soient prises en compte nos revendications pour une société égalitaire, juste et inclusive, qui s’appuie sur la participation de toutes et tous !


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