Luttes


communiqué

Et voilà le travail !


Les 9 et 10 mars 2010, 500 à 600 militants de terrain de l’union syndicale Solidaires se sont réunis à Paris et Montreuil pour deux journées d’échange, de réflexion et de formation sur les actions des équipes syndicales de « Solidaires » engagées sur les questions du travail... Ils venaient de tous les secteurs professionnels, public, privé, grandes entreprises, industrie, chimie, commerces, banques, etc.

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APPEL NATIONAL A COMITE DE SOUTIEN


La grève des salariés de TOTAL à Dunkerque a démarré le 12 janvier à l’appel des syndicats SUD, CGT et FO de la Raffinerie des Flandres
. Cette grève ne doit pas, ne peut pas rester isolée. Le conflit TOTAL est devenu un conflit emblématique du combat contre le chômage et les licenciements.


Ce que les actionnaires de TOTAL veulent ; c’est la fermeture de cette raffinerie, c’est le chômage, la misère, pour les 380 salarié-e-s de l’usine pour les centaines de salariés travaillant pour la sous-traitance. Ils veulent préserver et accroitre les 20 milliards de bénéfice record, accumulés en 2008 et 2009, ils veulent préserver les dividendes des milliardaires qui sont propriétaires d’une des plus grandes multinationales du monde.


Depuis le 15 février la raffinerie TOTAL des Flandres est occupée suite à l’ultimatum de l’intersyndicale SUD, CGT, FO à la Direction, lui demandant de relancer l’activité de la raffinerie pour le 15 février : « passée cette date nous prendrons possession des lieux ».


La grève nationale du groupe TOTAL n’a pas permis d’apporter de réponse à la question posée depuis le 12 janvier : le redémarrage de l’entreprise pour permettre sur le site de Dunkerque la préservation de tous les emplois de la Raffinerie des Flandres mais aussi de toute la sous-traitance.


Dans l’unité à l’appel de SUD, CGT, FO le combat continue !


Nous salariés, employés, retraités, étudiants. Nous syndicalistes, militants associatifs, élus, membres d’un parti. Nous organisations signataires, appelons toute la population et l’ensemble du mouvement populaire à construire un mur de solidarité autour de ce conflit.


Les salariés de TOTAL Dunkerque montrent la voie.
Avec eux battons nous pour que les salariés
ne paient pas la crise !

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Retraites des femmes
en parler,
se mobiliser !

Les femmes premières touchées par la régression sociale !


Depuis 1993, les réformes des retraites se succèdent, touchant les secteurs privé, public, les régimes spéciaux. En refusant de s’attaquer au problème de fond qui est l’inégal partage de la richesse produite, elles ont entraîné une baisse générale du niveau des pensions. A chaque fois, les femmes paient le prix le plus fort et les réformes creusent davantage les inégalités de pensions entre les hommes et les femmes.


En 2010, de nouvelles mesures sont annoncées concernant l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge de départ à la retraite de 60 ans, qui toucheraient à nouveau particulièrement les femmes. Celles-ci ont en effet des carrières en moyenne plus courtes que les hommes : en 2004, seules 44% des femmes retraitées avaient pu valider une carrière complète contre 86% des hommes.


A cela s’ajoute le fait que l’âge du premier emploi est de plus en plus élevé, notamment pour les femmes en raison d’un plus fort chômage et en dépit d’un meilleur niveau de diplôme. Cotiser un nombre d’annuités toujours croissant pour obtenir une pension à taux plein est donc de plus en plus difficile, ce qui se traduit concrètement par une baisse des pensions. Toute mesure allongeant la durée de
cotisation et repoussant l’âge de départ est dans les faits discriminante envers les femmes.


Pour résoudre la question du financement des retraites, au lieu de se focaliser sur l’emploi des seniors, il serait plus efficace de favoriser l’emploi des jeunes et des femmes. L’emploi des femmes, outre qu’il est la condition de leur autonomie, est un domaine où les politiques publiques peuvent jouer à fond en supprimant les obstacles qu’elles rencontrent, c’est-à-dire en luttant contre le temps partiel non choisi, en développant des structures d’accueil de la petite enfance, d’aide aux personnes dépendantes, etc. Ces activités répondent aux besoins sociaux et sont elles-mêmes créatrices d’emplois.


Arrêter les régressions, améliorer les retraites, aller vers l’égalité entre les hommes et les femmes, c’est possible par le partage des richesses et le partage de l’emploi.

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