La juge des référés du Conseil d’État suspend le décret sur le recalcul à la baisse des allocations des précaires au 1er juillet.
C’est un soulagement pour le million de chômeur·euses qui devaient subir une baisse de leurs droits.
Le conseil d’État ne s’est pas laissé abuser par les discours mensongers du gouvernement et de ses « experts » Aujourd’hui ceux-là s’en prennent à l’indépendance du juge, qui écrit : « les nouvelles règles de calcul pénaliseront de manière significative les salariés de ces secteurs, qui subissent plus qu’ils ne choisissent l’alternance entre périodes de travail et périodes d’inactivité ».
C’est une victoire pour nous, qui dénonçons depuis le début cette réforme et ses conséquences : nos arguments ont été entendus par la juge qui les reprend : la reprise de l’emploi est encore incertaine et ces incertitudes ne doivent pas profiter qu’au patronat qui voit ses sur-cotisations reportées.
Pourtant, la lutte continue jusqu’ à la suppression totale de la néfaste réforme Pénicaud : les autres baisses de droits ou les dispositions de contrôle et sanctions privatives de droits doivent être abrogées.
Alors que des dividendes accrus tombent dans la poche des actionnaires (+ 51 milliards cette année), que les milliardaires, les riches voient leur fortune augmenter, que ceci se fait par des vagues de licenciements, la priorité doit être une assurance chômage qui procure des « conditions convenables d’existence » (préambule de la constitution) à toutes et tous.
Nous appelons à continuer les mobilisations |
- Mobilisation des AESH : contre la précarité, contre les PIAL, toutes et tous en grève le 3 juin - appel intersyndical
- Déclaration de SUD Éducation Basse-Normandie et Solidaires CAPA des PLP
- Réunions d'informations syndicales - AESH - Mise en place des PIAL
- 1er MAI 2021 Ensemble pour les droits sociaux et les libertés - Connumiqué unitaire Calvados