Le 19 novembre 2018, le premier ministre Edouard Philippe a annoncé à l’occasion des Rencontres universitaires de la francophonie la volonté de son gouvernement d’augmenter les droits d’inscription des étudiant-e-s étranger-e-s extracommunautaires (hors Union Européenne) dès la prochaine rentrée universitaire. Pour les étudiant-e-s concerné-e-s, les frais d’inscription passeraient de 170€ par an à 2770€ par an en licence, de 243€ par an à 3770€ par an en master et de 380€ par an à 3770€ par an en doctorat.
De l’immigration choisie à la préférence nationale : « bienvenue en France » !
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À Mayotte, un nombre significatif de bachelièr-e-s et d’étudiant-e-s sont empêché-e-s de poursuivre leurs études supérieures ou n’ont pas accès à la filière de leur choix.
En ce qui concerne les jeunes mahorais-es ayant obtenu leur bac, il et elles sont confronté-e-s aux mêmes difficultés que tou-te-s les candidat-e-s à l’accès aux études supérieures en France avec la mise en place de Parcoursup.
La veille des vacances estivales, le 25 juillet, le Président de l’Université, annonçait au personnel l’organisation en octobre prochain des 1ères Assises Universitaires de Normandie. Ce grand rendez-vous démocratique et participatif devra permettre d’aboutir à « un projet ambitieux » de fusion tout en veillant « à conserver les équilibres territoriaux et à maintenir et développer un service public d’enseignement supérieur et de recherche normand de qualité au plus près des usagers ». Le fameux « en même temps » macronien, où on peut dire tout et son contraire, dans la même phrase. Avec le sourire et sans ciller. Gouverner, c’est un métier !
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