Communiqué de SUD Éducation Calvados et Solidaires Etudiant-e-s

Bizutage en médecine et à l'Université de Caen

 

Dans un message au Président de l’Université de Caen Normandie, en date du 8 mars 2017, SUD Éducation et Solidaires Étudiant·e·s - SLC ont dénoncé l’appel à agression sexuelle explicite contenue dans l’affiche invitant les étudiant·e·s à participer au gala de médecine.


Cette communication de la « corpo », diffusée sur le Campus 4 et sur les réseaux sociaux, mettait en effet en scène une femme dénudée, ensanglantée et inconsciente que des personnages autour d'elle raillaient. Après avoir pris contact avec les organisateurs du gala, le Président de l’Université nous avait répondu que l’affiche serait retirée, que les organisateurs rédigeraient une lettre d’excuses et qu’une charte sur le respect serait diffusée à l’échelle de l’établissement après présentation à la CFVU. Un temps retiré, ce support visuel est réapparu sur certains réseaux sociaux, quant à la lettre d’excuses et à la charte nous n’avons pas eu connaissance à ce jour de leur éventuelle publication.


À la suite de ce premier signalement, SUD Éducation, en collaboration avec Solidaires Étudiant·e·s - SLC et un collectif féministe de Caen, a poursuivi le recueil d’informations portant sur les pratiques de bizutage en médecine. Nous avons ainsi dénoncé, dans un message à l’ensemble du personnel daté du 22 septembre, l’utilisation de « commandements » lors de l’intégration des étudiant·e·s de 2ème année de médecine, commandements pour nombre d’entre eux à caractère sexiste mais aussi délictuel. Une nouvelle fois alertés, le Président de l’Université et le Directeur de l’UFR de Santé nous ont indiqué la convocation immédiate de la présidente de la « corpo », sans que le contenu de leurs échanges ou l’adoption d’éventuelles mesures de prévention plus globales ne nous soient communiqués.

 

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Communiqué intersyndical

L’austérité dans l’enseignement supérieur et la recherche :
« Il y en a marre ! »

 

Les syndicats soussignés appellent à organiser des assemblées générales dans tous les établissements entre le 9 et le 20 octobre 2017 dans la perspective de construire des actions dans notre secteur.


Le Gouvernement Macron accumule les mesures contre les agent.e.s de la Fonction publique : gel de la valeur du point indice, rétablissement de la journée de carence, hausse de la CSG à 1.7% sans garantie de compensation, perspective de 120 000 suppressions d'emplois dans la fonction publique. Sans compter les menaces contenues dans les ordonnances « loi travail » qui après avoir touché le secteur privé seraient sans nul doute transposées dans le public : le « contrat de projet » (synonyme de précarité à vie !), la disparition des CHSCT, l’affaiblissement des règles nationales au
profit « d’arrangements locaux »...

 

 

Une rentrée sous le signe de l’austérité

 

Dans notre secteur, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR) a annoncé une hausse de son budget de 700 M€ en 2018. Cette faible augmentation sera en réalité absorbée pour près de la moitié par le remboursement de la dette contracté auprès des organismes internationaux de recherche. Il restera 400 M€ pour financer les évolutions de carrière, remplacer les départs, pour répondre à l’augmentation continue du nombre d’étudiants, pour rénover les bâtiments, développer la recherche, réduire l’emploi précaire et améliorer les conditions de travail. 25 M€ supplémentaires iraient aux laboratoires. Lesquels ? Sous quelles formes ? Rapporté au nombre de laboratoires, c’est infinitésimal ! Pour rappel 331 M€ ont été annulés sur le budget 2017 au début de l’été dont 95 M€ de crédits pour la recherche et les formations universitaires !

 

 

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Communiqué interfédéral

Concertations au MESRI

 

Une nouvelle fois, la rentrée universitaire se passe dans des conditions déplorables : des milliers de bachelier-es se sont retrouvé sans affectation ou affecté.es dans des disciplines ou des établissements éloignés de leurs choix. C’est le résultat d’une politique délibérée d’austérité amenant à des coupes budgétaires et des suppressions de postes, du choix des établissements de restreindre les capacités d’accueil et un contexte prévisible où 40.000 étudiant.es arrivent chaque année.


Face à cette situation, le ministère a fait deux annonces : l’engagement à mettre fin au tirage au sort des bacheliers pour la rentrée 2018 et la baisse du budget de l’ESRI de 331 millions d’euros : comment le ministère compte-t-il faire face à sa responsabilité d’affecter l’ensemble des bachelier.es qui en font la demande dans un cycle de formation post bac avec moins de moyens ? L’augmentation budgétaire annoncée récemment par le gouvernement ne suffira pas à résoudre les problèmes de financement profonds que rencontrent l'Enseignement Supérieur et la Recherche.


Le ministère a décidé de lancer dans la précipitation dès juillet une concertation de grande ampleur. A la rentrée, pas moins de 55 réunions ont été programmées sur 5 semaines, essayant de brasser l’ensemble des questions d’orientation, d’affectation, de pédagogie, de vie étudiante, de « professionnalisation » de la licence, des filières sous tension ... Ces groupes de travail sont animés par des « personnalités extérieures » et réunissent dans la plus grande confusion des genres associations, organisations syndicales et étudiantes, représentants des directions d’établissement (CPU, CGE...), recteurs... Le ministère ne donne aucun élément concret ni sur la réforme annoncée du cycle post bac, ni sur l’état des lieux.


Nos organisations syndicales représentatives des personnels, des étudiant.es, des lycéennes contestent le calendrier et la méthode qui ne permettent pas la prise en compte de leurs revendications, le contournement du CNESER et du CSLMD et s’inquiètent des décisions gouvernementales qui risquent de découler de ces concertations.

 

 

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