Le capitalisme n’aime pas la retraite par répartition ni les masses financières qui circulent en dehors du marché sans lui permettre de réaliser des profits. Un système par capitalisation ne serait pas crédible en ces temps de crise, mais une brèche dans les solidarités reste possible, en instaurant un système par comptes notionnels ou par points, avec l’appui d’organisations syndicales. Le COR (Conseil d’Orientation des Retraites composé de l’État, des partenaires sociaux et d’experts) ne conseille pas ce changement dans l’immédiat, car il demande du temps pour se mettre en place et ne permet pas de faire face à l’afflux des retraités du baby boom. Mais l’offensive reviendra en force, ce qui nous incite à le dénoncer dès maintenant, dans cette période de débats. Sommaire:
|
L’augmentation continuelle de la productivité permet de produire bien plus de richesses en moins de temps. En France, du début du 19ème siècle à la fin du 20ème, la productivité horaire a été multipliée par 30, la production par 16 et le temps de travail diminué par 2 ! C’est cette évolution historique, cette possibilité de travailler de moins en moins longtemps pour produire la même chose, qui permet à l’être humain de consacrer de moins en moins de temps de sa vie à la production, de bénéficier de temps libre par le repos hebdomadaire, les congés payés et la RTT, de commencer à étudier avant de travailler, de quitter le travail de plus en plus tôt pour une juste retraite… Sommaire:
Qu'en restera-t-il pour les jeunes ? ■ LES JEUNES SE SENTENT GÉNÉRALEMENT PEU CONCERNÉS PAR LA QUESTION DES RETRAITES Jusqu’où cela ira-t-il ? |